On y est tous confrontés et pourtant on a pas de mode d'emploi pour y faire face.
Les phases du deuil ont été décortiquées et étudiées mais , sont elles figées et obligatoires? Nous offrent elles un refuge dans la tempête de nos peurs et nos douleurs?
J'accompagne des gens qui souffrent du manque de leur proche et parfois la véritable écoute est une planche de salut durant ces phases difficiles ,le non jugement et l'accueil des émotions quelles quelles soient aident également .
C'est comme si ont s'excusaient d'être tristes et perdus lorsque que la perte s'installe. Jusqu'à preuve du contraire il n'y a rien de pathologique a souffrir , a être en colère contre la vie .
Parfois on me demande:" Est ce normal au bout de 3 ans , 5 ans ou même 6 mois d avoir encore mal face à une photo du défunt , un souvenir, une pensée , une odeur ?"
Ce qui me vient instantanément sous forme de réflexion est: " Est ce qu'il y a une date de péremption à la souffrance comme sur nos aliments de consommation?" Ce serait pratique , un monde ou on penseraient et pleureraient nos morts jusqu'a un certain moment , puis plus rien , un dossier classé, juste un dossier classé dans nos boites noires cérébrales.
Mais la mort nous sépare physiquement et le manque se trouve là , car les souvenirs demeurent , les rires demeurent ,les photos , l'amour ......
Au delà de tout cela le mystère de la mort peut faire peur durant la vie, le fait d'en parler et d'en débattre aide à bousculer ce tabou qui nous dérange .
Cette peur est à l'origine de beaucoup de problématique et la regarder en face aide à mieux vivre .
Si vous êtes confrontés à des moments bouleversants , n'hésitez pas à aller en parler et à chercher en hypnose ou autres pratiques des manières efficaces d'y voir plus clair et de continuer à avancer .
A bientôt ,
Claire.
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